Les loups entre eux

Un général de l’Otan est kidnappé par une mystérieuse organisation et retenu prisonnier au sommet d’une falaise. Un commando de mercenaires super-entraînés est chargé de le délivrer. Cela rappelle étrangement salopards et mercenaires portés sept à douze fois à l’écran sans compter leurs succédanés pâlissimes. A part quelques variantes de scénarios, les ficelles sont les mêmes. Et, ici, la brochette de mercenaires est sévère : Brasseur, Darmon, Anglade, Donnadieu, Arestrup… rivalisant de sales gueules et de regards noirs. Acrobaties en tous genres, entraînement de commando, pif-paf comme dans les BD (ne manquent que les bulles)… Ça cogne fort et ces loups ressemblent davantage à des singes de cirque qu’à des nobles bêtes sauvages.Les loups entre eux La distribution – pourtant prestigieuse – faiblit quelquefois, on croit assister à un défilé de talents qui se poussent les uns et les autres en occupant le maximum de centimètres carrés sur l’écran. L’intrigue est tellement réchauffée qu’elle laisse froid. En somme, un film un peu bâclé, pas très attachant et très bruyant. Néanmoins un film d’action.

Traitement mortel

Traitement mortelLes Américains appellent ça des «whodunit»… Un tueur mystérieux assassine à tout va et de la manière la plus sadique. Le spectateur est du côté des victimes et assiste à l’hécatombe, le plus souvent dans l’indifférence la plus complète. Dans «Traitement mortel», contrairement à mille et un nanars sanglants style «Vendredi 13», Don Carrnody s’attache d’abord à décrire les problèmes d’un couple en crise. Et l’assassin dément qui rôde dans la ville ne commet d’abord ses méfaits qu’en arrière-plan. Petit à petit, on sent que ce mari et cette femme sont intimement liés au tueur fou. Mais comment ? Et qui est le tueur ? Est-ce elle, la blonde épouse au corps sculptural et à la fortune colossale, qui ne supporte plus que son mari la touche ? Est-ce lui, qui boit beaucoup et est saisi d’irrépressibles et soudains accès de colère, mais surtout qui est régulièrement victime de moments d’amnésie totale ? Peut-être est-ce la psychiatre que l’un et l’autre consultent séparément pour tenter de résoudre leur mésentente sexuelle? Ou est-ce la belle et inquiétante jeune femme dont la profession est de donner, par les fantasmes les plus torrides, une nouvelle jeunesse aux mariages qui s’essoufflent. Dans ce rôle de maîtresse, la brune Carole Laure prodigue des merveilles de sensualité et de perversité. On aurait presque envie d’une consultation à domicile !

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