Runaway, l’évadé du futur

Michael Chrichton est un homme de lettres et de sciences passé au cinéma. Ses scénarios sont toujours soigneusement construits autour d’un postulat scientifique. Chrichton aime dénoncer. Selon lui, l’homme joue à l’apprenti-sorcier avec les robots («Mond-west»), avec la vente d’organes humains («Morts suspecte»), avec les nouvelles images («Looker») et maintenant avec la micro-informatique («Rusa-way« ). Dans un futur très proche, le sergent Jack Ramsay est chargé de mettre hors d’état de nuire les robots domestiques déréglés, qui prennent des initiatives dangereuses. Dans sa chasse, Ramsay découvre qu’un savant fou et mégalomane nommé Luther glisse des puces dans les machines Our les transformer en engins meurtriers…Runaway, l'évadé du futur Le scénario n’est pas le plus subtil que Michael Chrichton ait imaginé, mais le cinéaste s’est réservé quelques moments de suspense particulièrement spectaculaires et éprouvants pour les nerfs : Ramsay fuyant devant des micro missiles thermo guidés ou coincé dans un élévateur d’immeuble en construction et ana-que par des araignées électroniques et mortelles. Préparez-vous donc à bondir sur votre fauteuil. Amusant et palpitant comme une bande dessinée de science-fiction, naïve et roublarde, «Runaway, l’évadé du futur» est mené avec l’humour et l’efficacité qu’on lui connaît par… Tom Selleck, alias Magnum.

Horror terminal

«Horror terminal» a toute une histoire derrière lui… A l’origine, il y a un téléfilm en deux parties de 200 minutes, adaptant le best-seller de Stephen King «Salem» («Salem’s lot»).Horror terminal En France, nous avons pu voir, sur les écrans, une version cinéma du film (ne durant que 112 minutes, mais contenant des plans de violence plus explicites et absents de la version TV), sous le titre «Les vampires de Salem». La cassette, qui nous est présentée sous le titre «Horror terminal» le réalisateur Tobe Hooper (et non Denis Hooper, comme l’indique injustement la jaquette de la cassette) est un grand spécialiste du fantastique d’épouvante. On lui doit «Massacre à la tronçonneuse», «Le crocodile de la mort», « Massacre dans le train fantôme», «Poltergeist», «Lifeforce», «L’invasion vient de Mars» et, très prochainement, «Massacre à la tronçonneuse 2» ! Ici. il oublie son goût pour le gore et la violence ouverte pour créer une très efficace et très subtile atmosphère macabre et envoûtante. La ville de Salem est frappée par une malédiction u : un vampire y exerce sa noire domination. Un écrivain à succès (interprété par David Soul, le blond Hutch du feuilleton «Starsky et Hutch») et un jeune homme décident de combattre le vampire et son « âme damnée» interprétée, avec une époustouflante maestria, par James Mason.

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