Sale temps pour un flic

Sale temps pour un flicRevoici l’invincible Chuck Norris dans le rôle du sergent Cusack, qui commande une brigade anti-drogue. Il est sur le point de mettre la main sur le gang Comacho, qui organise le trafic de la filière colombienne, lorsque la bande rivale de Tony Lune intervient, et c’est le massacre… La guerre des gangs reprend de plus belle. Comacho et ses fidèles suivent la fille de Luna, Diana, que le noble et généreux Cusack veut protéger à tout prix. Pendant ce temps, un de ses hommes est accusé d’une bavure, et Cusack doit témoigner contre lui. Mis en quarantaine par ses collègues, il sera seul contre tous pour délivrer la belle Diana, qui a été enlevée par les hommes de Comacho. Aussi expressif qu’un bloc de granit, Chuck Norris s’en ira affronter le chef des Comacho (le terrifiant Henry Silva, que les cinéphiles connaissent bien), non sans trucider au passage une copieuse fournée de malfrats pour leur apprendre à vivre. Une fois encore, il est vainqueur par KO et il a sa conscience pour lui. Que voudriez-vous de plus ?

Bleu comme l’enfer

Frank, un flic pas très net (TchekyKaryo) colle aux basques d’un petit malfrat, Ned (Lambert Wilson), pour une escroquerie de rien du tout. Ce qu’il ne sait pas, c’est que Ned va partir avec Lily (Myriem Roussel), la poulette légitime du poulet ! Et ceci suries bons conseils de Carole, garce professionnelle, interprétée avec talent par la toute charmante Agnès Soral.Bleu comme l'enfer « Bleu comme l’enfer» est tiré d’un roman de Philippe Djian, auteur de «372 le matin ». Djian, écrivain sombre et magnifique, est donc difficile à adapter au cinéma qui, pourtant, ne semble avoir d’yeux que pour lui en ce moment. Si Beineix s’est relativement bien sorti de l’adaptation de «372», Boisset, lui, a pêché par excès de style et d’interprétation. Poussés aux limites du ridicule, les personnages ne trouvent ni le ton ni les gestes justes. Pourtant l’image est léchée, les plans se succèdent à un rythme bleu comme l’enfer. C’est d’autant plus regrettable que le ton de ce polar légèrement décalé et quelque peu irréel était novateur par rapport aux légions de polars classiques et sans imagination. Un enfer où le diable ne reconnaîtra certainement pas ses petits ! Dommage…

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