Preuve à l’appui

Preuve à l'appui Voilà un excellent thriller… inédit ! On sait que Michael Crichton possède un sens étonnant du suspense et des situations à la fois violentes et dramatiques. Il l’avait montré dans des films fantastiques comme « Mondwest » ou » Runaway, l’évadé du futur », et dans des films à intrigue policière comme « Coma » ou «La grande attaque du train d’or ». Sur un scénario, somme toute classique, il fait de « Preuve à l’appui », un passionnant et palpitant polar, un exercice de style moderne dans la tradition classique du film noir. Elle (Theresa Russell qui fut une étonnante « Veuve noire ») est une jeune avocate aux dents longues. Elle est belle et semble avoir tout pour réussir. Y compris un petit ami très yuppie… Y compris aussi une étonnante absence de scrupules. Elle demande de défendre — en étant commise d’office — un ex-flic accusé de meurtre, du genre macho, cogneur, gardant pour lui ses petits secrets. Entre les deux, c’est tout d’abord l’affrontement puis la complicité. Pour une fois, dans un film de ce genre, on s’attache aux personnages (qui ont une vraie épaisseur psychologique) et on n’a pas une mesure d’avance sur l’intrigue et le dénouement. Joliment filmé, investissant la nuit et la ville avec une jolie maestria, « Preuve » à l’appui est une très bonne surprise.

Et si la race humaine n’était que la face apparente de l’iceberg? Et s’il existait une forme de vie monstrueuse sous la terre? Et si les morts se réfugiaient dans cet univers nocturne et glauque… C’est la base de la nouvelle production de Clive Barker «Cabal» (Nightbreed, sortie le 16 janvier), que le «père» d’« Hellraiser» a réalisé avec de gros moyens. Car «Cabal» est sans doute le film fantastique le plus peuplé en monstres de toute l’histoire du cinéma. Pas moins de cent-trente créatures différentes passent devant nos yeux ébahis, ce qui a constitué un véritable défi pour l’équipe des effets spéciaux. «Six ou sept personnes d’Image Animation, la compagnie d’effets spéciaux de Bob Keen et Geoff Portass, venaient aux séances de préparation du film. Nous échangions des dizaines de dessins. Il arrivait que certaines créatures soient irréalisables. En fait, je désire surtout que le spectateur ressente un sentiment de dépaysement.

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